J'ai coupé ma tête et je la place à présent sur ton épaule. Il me surveille, mais cela n'a plus d'importance. Je connais le bruit des oiseaux.
J'ai coupé ma tête et je la place à présent sur ton épaule. Il me surveille, mais cela n'a plus d'importance. Je connais le bruit des oiseaux.
Il y a des pavots qui poussent en ma mémoire. Des herbes sèches, des révoltes, peu d'amour. Il y a des naufrages qui s'évadent de ma salive. Je me dilue dans l'incertitude. L'embrun pour toute bouteille brisée, évidée de raison. Il y a des cormorans qui campent sur mes cerveaux. Des rémiges inutiles, mon servage, et ce monde à recommencer. Je vois les camps derrière les camps, la perspective se replie sur elle-même. J'en veux à l'horizon.